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Palombe et Tradition - n°66 - PRINTEMPS 2020
Ref : PT66


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SOMMAIRE

4    L’écho des Cabanes…

8    Dossier taille - 
        8 - Quand tailler et comment bien le faire ?
            - 10 - Nos amis les arbres
            - 13 - La politique des plateaux …oui mais…
        15 - Du sauvage plutôt qu’une piste d’atterrissage
            - 17 - Ouvrir délicatement les arbres de pose
        19 - Des règles de base à respecter

21    Palomb’en BD
22    Mémoires de paloumayres - 
            Bernard Cavalié : La palombière du partage
26    Dossier Hivernage - Des glands, du maïs et des palombes
32    Le poster de crico Photos
35    Le coin des filetaïres - Savoir analyser les sons alentour
36    Environnement - Chasser propre, c’est mieux
        - 38 - Essais - Les cartouches «bio»

44    C’était comment en 1900 - Qui cherche, trouve (2)
46    Anecdote - Coucoutte avait joué la fille de l’air
48    Chiens - La succession de son fidèle compagnon

50    Autour d’elles... - Quand les palombes ne poseront plus…
52    « La Tête dans le ciel... » - C’est ça aussi la pose...
58    Les recettes du paloumayre

EDITO

Et là, je coupe?

La chasse à la palombe en palombière est l’une des seules pratiques cynégétiques où le chasseur est en osmose totale avec la nature. L’homme adapte l’environnement de son poste à son mode de chasse, il taille, aplatit, camoufle. Il pousse son mimétisme au maximum pour être en parfaite harmonie, afin d’essayer de dévier un instant la route de l’oiseau de ses rêves. 
Le paloumayre vit sa passion toute l’année, parce qu’il ne suffit pas d’avoir une cabane, de prendre son fusil et de s’installer au guet les jours de passage en priant Saint Hubert pour réussir sa saison. Non, il faut savoir analyser les points forts et les points faibles de son poste, les répertorier et planifier les modifications à effectuer pour que la pose soit plus efficace, pour mieux voir les palombes arriver ou les repérer plus facilement dans les arbres. Pour ce faire, il faut trouver du temps, ne pas plaindre l’huile de coude et parfois investir un peu d’argent comme pour tout autre loisir.
Pour vous aider dans cette démarche la saison prochaine, en croisant de nombreuses expériences, l’équipe de Palombe&Tradition a mis au point son « Carnet de Bord de la Palombière ». Un outil qui vous permettra de tout noter, la météo, le nombre de vols, les poses, les prélèvements... mais également de lister les travaux à réaliser en fonction des observations de la dernière période de chasse. 
Après une petite pause bien méritée, pour cause de surdose d’émotions bleues ou à l’inverse de disette, les paloumayres reprennent le chemin de leur cabane des idées et des projets plein la tête. Début mars au moins, les voilà repartis, avec serpette, « cocut », griffes, échelle et tronçonneuse, pour effectuer la première taille de l’année, celle de printemps. Certains, décontenancés par le manque de résultats de leur installation la saison passée, sont prêts à  tout changer, à réaliser une coupe radicale pour obtenir un plateau où pas une seule brindille ne dépasse ou à nettoyer un pin jusqu’au bout des aiguilles. Mais est-ce judicieux pour son poste et surtout est-ce bon pour les arbres? Cela ne va-t-il pas les fragiliser et favoriser la prolifération de champignons ou autres attaques d’insectes ? 
Afin de vous aider à prendre les bonnes décisions avant d’attaquer votre chantier, nous avons demandé à un professionnel de l’élagage en palombière, ainsi qu’à des paloumayres avertis, de nous donner les règles essentielles et leurs retours d’expérience. La taille d’un arbre ne se fait pas à la légère, une branche coupée ne se recolle pas si l’effet escompté n’est pas au rendez-vous. Quoi qu’il en soit, n’oubliez pas la sécurité, un accident est si vite arrivé, on ne le répétera jamais assez.

La nature nous donne beaucoup mais on s’aperçoit de plus en plus qu’on lui en demande trop et qu’on ne prend pas assez soin d’elle. Le paloumayre faisant partie des chasseurs les plus proches de la nature, il se doit de montrer l’exemple. Pourtant, certains d’entre nous n’ont pas l’air de s’en soucier, laissant par exemple leurs douilles au sol. Les réseaux sociaux se chargent ensuite de diffuser ce genre de photos, donnant ainsi à juste titre du grain à moudre à nos détracteurs. Ce n’est pourtant pas un acte surhumain que de ramasser ses cartouches, ou bien en cabane de les jeter dans une poubelle dès qu’elles sont tirées. Le problème posé par les bourres ou jupes en plastique qui constellent les zones de tir et mettent plusieurs dizaines d’années à se dégrader est plus difficile à résoudre. C’est pourquoi les fabricants sont en train d’essayer de trouver de nouvelles bourres plus écologiques.  Nous avons donc voulu tester quelques-uns des premiers modèles mis sur le marché, tant sur le plan de leur efficacité balistique que sur celui de leur biodégradabilité.

Nos belles bleues, quand à elles, se portent bien, profitant du restaurant qui était mis à leur disposition ; elles ont passé l’hiver en grand nombre dans le sud de la France, pour le plus grand plaisir de chacun. L’Espagne et le Portugal, eux, ont dû se contenter des miettes de la grosse migration 2019. Nous sommes peut-être égoïstes mais après tout, nous ne nous plaindrons pas si nos chers oiseaux préfèrent passer leurs vacances chez nous…

Joël Barberin, Directeur de la publication

 
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