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Palombe et Tradition - n°59 - ETE 2018
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SOMMAIRE 

4 L’écho des Cabanes…

12 Dossier : 

- 12 Chasser dans un jouquet

- 14 La naissance

- 16 Les bâtisseurs

- 26 Cabane de vingt ans et un bilan

29 Oiseaux - D’inquiétantes chutes d’effectifs

32 Calendrier des fêtes de la Palombe 2018

34 Tribune libre

36 Evolution - Migration ou erratisme ?

40 Mémoires de paloumayres - « Manolo », soixante-dix ans après

42 Technique - Taille d’été autour des appeaux

44 Technique - Le tunnel sans ossature bois

46 Environnement - Des dortoirs de ville en hiver

48 Anecdote - Ébauche d’un roman célèbre… L’os et la couenne

50 Chiens - La consanguinité : un véritable tabou sociétal

52 « La Tête dans le ciel... » - Le virus pour la vie

55 Italie - Palombes, quel âge avez-vous ?

58 Les recettes du paloumayre

 
 

EDITO

Prudence

Tous les chiffres qui nous parviennent sont unanimes : l’espèce palombe se porte particulièrement bien à l’inverse de nombreuses autres espèces en grand danger de survie. La migration a été qualifiée d’exceptionnelle dans la majorité des régions, et, dans la foulée, l’hivernage a confirmé cette tendance. De nombreux témoignages parlent d’énormes vols à tel point que, dans certaines régions, les agriculteurs se plaignent des dégâts occasionnés aux semis. Dans certains départements on en est même venu jusqu’à déclarer notre palombe « nuisible », décision qui suscita la crainte des chasseurs traditionnels mais qui se révéla heureusement peu dangereuse pour l’espèce.
Tout est donc pour le mieux dans le meilleur des mondes, sauf qu’il faut accueillir tous ces chiffres avec prudence. Il y a quelques années, un de nos collaborateurs, Jean-Marc Cridelauze avait publié un article relatif à un pigeon migrateur américain baptisé « tourte » dont on évaluait le nombre à plusieurs milliards et dont le dernier spécimen,

une femelle nommée « Marta » mourut en 1914 au zoo de Cincinatti. Ils étaient si nombreux qu’on avait organisé des chasses de compétition au cours desquelles on ne pouvait prétendre à un prix qu’à la condition d’avoir tué au moins 30 000 oiseaux.
Pas question que notre palombe subisse le même sort, mais nous devons pourtant rester prudents, la chasse au moment de la migration ne met pas l’espèce en danger, la palombe se défendant très bien en refusant de se laisser surprendre par les nombreux pièges qu’on met sur sa route. Mais d’ici ou de là, nous parviennent des témoignages de tableaux de chasse -et souvent en dehors de la période migratoire- qui doivent nous inciter à la prudence.

René Laffore, Rédacteur en chef

 

 
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