CATALOGUE
194 références
COMMANDE
Tous droits réservés
Palombe et Tradition > Palombe et Tradition - n°42 - PRINTEMPS 2014
5.00 €
Ref : PT42
EN STOCK : Livraison en 48H
| AJOUTER AU PANIER |
SOMMAIRE
4 L’ECHO DES Cabanes…
10 DOSSIER - Débat ouvert sur les prélèvements
20 PALOMBE ET RUGBY - Michel Murat : convivialité et partage
22 DECOUVERTE - Guy Louret et Sébastien Bouchereau
24 RECHERCHE - Des années de travaux sur un oiseau surprenant
27 Paloumayres d’ici ou d’ailleurs
30 PANTIERES - Palombières et pantières. Saison 2013
32 Index
34 HIVERNAGE - Les palombes se comptent depuis le ciel
38 Autour d’elles... - Donnez-moi du dru !
41 Les mots gascons des paloumayres
42 PORTRAIT - Clin d’oeil à quatre générations de paloumayres
44 CHIENS - Le stress guette aussi notre chien !
46 PASSION - Mini palombières, maxi passion
48 « LA TETE DANS LE CIEL... »
52 ITALIE - Signes prémonitoires du passage, stratégie migratoire et diverses petites notes
56 LES RECETTES DU PALOUMAYRE
EDITO
Palombes ou pigeons ?
Pendant très longtemps, nous, les chasseurs de palombe du sud-ouest, étions considérés comme des survivants d’un autre temps à qui on prêtait parfois des pratiques condamnables. Il faut bien avouer que certains d’entre nous entretenaient ce mystère : être admis dans notre monde nécessitait une sorte d’initiation. Le fait de passer le mois d’octobre dans une cabane au fond des bois, entre hommes le plus souvent, relevait de l’incongru pour la plupart des gens dits « normaux ». Et cet oiseau que nous chassions ! Que nous vénérions ! : un vulgaire « pigeon » que, dans notre souci de tradition nous persistions à appeler « palombe ». De quoi faire naître bien des interrogations et parfois des jalousies.
Cette vision plus ou moins étriquée de la chasse à la palombe est en train de devenir caduque, car notre palombe qu’on persiste à appeler pigeon hors de chez nous est devenue le gibier le plus chassé de France, et nos pratiques, autrefois jugées singulières risquent bientôt revendiquées dans tout l’Hexagone (voir l’écho de Pierre Verdet) puisque l’utilisation d’appelants vivants jusqu’alors limitée géographiquement, pourrait bien être généralisée. Nous pourrions en tirer satisfaction : notre mode de chasse jugé dégradant pour l’oiseau captif par les plus extrémistes est maintenant envisagé un peu partout. Nous pourrions en effet... mais nous ne le ferons pas car cette ferveur subite pour nos traditions cache des objectifs peu avouables : tout simplement augmenter des prélèvements jugés déjà excessifs (voir le dossier de Pierre Verdet).
De chasseurs originaux faudra-t-il que nous devenions les protecteurs d’une espèce en danger ? Chiche ! Mais là, tout est à inventer.
René LAFFORE, rédacteur en chef